Thérapies complémentaires

Objectif : Des études anecdotiques ont été menées sur les effets du yoga chez les patients atteints de RCH. Cette étude vise à étudier l’effet du yoga sur la qualité de vie et l’activité de la maladie chez des patients en rémission.

Méthode : Les patients atteints de RCH en rémission ont été randomisés pour recevoir, en complément de leur traitement médical standard, soit une thérapie de yoga spécifique aux MICI (45 minutes/jour, 5 jours/semaine), soit de la marche rapide (150 minutes/semaine). Le critère d’évaluation principal était l’effet du yoga sur la qualité de vie, mesurée à 6 mois à l’aide des questionnaires WHOQOL-BREF, HAM-A et PSS. 

Résultats :  La pratique du yoga a permis de réduire davantage le stress et l’anxiété et d’améliorer la qualité de vie, tant sur le plan physique que psychologique, comparativement à la marche. Le yoga peut donc être considéré comme une intervention complémentaire efficace pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de rectocolite hémorragique en rémission. A noter : le taux de rechute était similaire dans les 2 groupes.

Objectif : Explorer les liens entre activité physique, sédentarité, qualité de vie, santé mentale et bien-être chez des personnes atteintes de maladie de Crohn au Royaume-Uni et en Irlande.

Méthode : Enquête en ligne auprès d’adultes atteints de la maladie de Crohn ; Variables mesurées : données démographiques, activité physique, comportement sédentaire, gravité de la maladie, qualité de vie, anxiété, dépression, bien-être mental ; Analyse : régression linéaire multiple pour identifier les corrélats de la sédentarité et de l’activité physique.

Résultats : 111 participants (âge médian : 40 ans ; 77 % femmes) ; Temps sédentaire médian : 9,14 h/jour ; Seul facteur significativement lié : âge (plus jeunes = plus sédentaires) ; Activité physique totale : positivement corrélée à la santé physique perçue (score qualité de vie).

Les jeunes adultes atteints de Crohn pourraient être plus sédentaires, possiblement à cause d’emplois de bureau. Cibler la réduction de la sédentarité et l’augmentation de l’activité physique pourrait améliorer la santé globale dans cette population.

Évaluation du recours aux médecines non conventionnelles chez les jeunes patients atteints de MICI. Tout comme les adultes, les enfants utilisent également des médecines non conventionnelles : cette étude propose de savoir dans quelle proportion.

Utilisation des médecines alternatives et complémentaires par les patients atteints de MICI. Une vaste revue de la littérature qui agrège énormément de données pour un panorama complet sur l’utilisation des médecines non conventionnelles.

Etude Summac : Sur l’Utilisation dans les MICI des Médecines dites Associées et Complémentaires. Une étude réalisée par l’afa et le Dr Stéphane Nahon, une première française qui montre une large utilisation des médecines non conventionnelles.